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Auteur/autrice : Manifa Kind.
Journaling : comment écrire pour mieux se comprendre
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Journaling : comment écrire pour mieux se comprendre
Manifa Kind
Écrire, c’est se rencontrer.
Dans une époque où tout s’accélère, s’asseoir face à une page blanche devient un acte d’intelligence intérieure.
Le journaling n’est pas un simple exercice d’écriture : c’est un outil de clarté, un miroir pour comprendre ce que vous ressentez, ce que vous voulez, ce que vous fuyez parfois. Un espace pour apprendre à s’écouter vraiment.
C’est une conversation avec soi, menée sans filtre, sans public, sans attente.
I. Écrire pour clarifier
Tant que les pensées restent dans la tête, elles tournent en boucle. Les écrire, c’est les ordonner, les faire respirer.
L’écriture ralentit le mental et donne de la forme à ce qui n’en avait pas. En libérant l’esprit de ce qu’il retient, le journaling apaise.
C’est souvent le soir, quand tout se tait, que les pensées s’accumulent.
Les déposer sur le papier avant de dormir permet de relâcher la tension mentale, de laisser le corps se reposer enfin.
☞ Conseil journaling : commencez chaque session par une phrase simple : « Aujourd’hui, ce que je ressens, c’est… »
Ne cherchez pas à être poétique. Laissez venir les mots crus, maladroits, contradictoires. Ils sont déjà vrais.
II. Laisser les mots vous précéder
Le journaling ne se pense pas, il se pratique. Écrire n’a pas besoin d’un plan.
Parfois, la clarté apparaît seulement après plusieurs pages de confusion. C’est en écrivant qu’on découvre ce qu’on voulait dire. Cette écriture intuitive calme le mental dispersé.
En la pratiquant régulièrement, vous remarquerez une meilleure concentration : l’esprit cesse de courir dans tous les sens, il apprend à suivre le fil.
☞ Essayez cet exercice : Fixez un minuteur de dix minutes et écrivez sans lever le stylo. Même si vous ne savez plus quoi dire, écrivez “je ne sais pas quoi dire”.
Le but n’est pas de remplir une page, mais de franchir le mur du mental. Le simple fait de ne plus retenir les pensées les rend plus claires — et plus légères.
III. Utiliser des questions comme boussole
Les bonnes questions ouvrent des portes qu’on n’aurait pas su forcer autrement.
Elles transforment le journal en outil d’exploration active, pas en simple défouloir.
☞ Conseil journaling :
Choisissez une question par jour :
— Qu’est-ce qui m’éloigne de moi en ce moment ?
— Qu’est-ce qui me fait du bien et que je néglige ?
— Qu’est-ce que je n’assume pas encore ?
— De quoi ai-je envie, mais que je repousse par peur ?
Ces questions ancrent l’écriture dans le réel et libèrent la lucidité. Peu à peu, vous sentirez que vos décisions deviennent plus fluides, plus alignées.
« Ce qu’on ne formule pas nous dirige. Ce qu’on écrit, on commence à le comprendre. »
IV. Relire pour se relier
Beaucoup écrivent sans jamais se relire, par peur de se confronter à ce qu’ils ont écrit.
Pourtant, c’est dans la relecture que la magie opère. Les répétitions révèlent vos schémas, vos désirs, vos besoins réels.
Relire, c’est mesurer le chemin parcouru — et retrouver la fierté tranquille de progresser.
☞ Conseil journaling : Chaque fin de mois, relisez vos pages avec un crayon. Surlignez trois phrases qui résonnent encore et entourez celles qui ne vous ressemblent plus.
Cette relecture consolide votre confiance : elle prouve que vous évoluez, même lentement, même discrètement.
☞ Pour celles qui souhaitent un cadre pour approfondir cette pratique, le Reset Journal offre un espace structuré pour rassembler vos prises de conscience, faire le point sur votre vie et poser vos intentions pour la suite.
V. Transformer la compréhension en clarté
Comprendre sans agir, c’est rester dans la théorie. Le journaling devient un levier de transformation quand il sert à orienter vos choix.
Chaque prise de conscience ouvre la voie à une action concrète, même minime.
Quand on comprend ses schémas, on retrouve du pouvoir sur ses décisions.
☞ Conseil journaling : À la fin de chaque session d’écriture, notez une seule phrase : “Ce que je retiens aujourd’hui, c’est…”
Même une idée simple peut devenir un repère pour la suite.
6. Écrire avec méthode
Il y a mille manières d’écrire. Mais lorsqu’on cherche à transformer la réflexion en action, un cadre aide à garder le cap.
Le Reset Journal a été conçu dans cet esprit : un espace guidé pour explorer vos émotions, rassembler vos idées et poser des intentions claires.
Pour passer du brouillard mental à une clarté sereine.
Chaque page vous accompagne pas à pas pour mieux comprendre, décider, avancer.
☞ Le Reset Journal : un compagnon de clarté pour transformer le flou en vision concrète — et redevenir une personne qui sait où elle va, et pourquoi.
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Bonjour tout le monde !
Journaling : comment écrire pour mieux se comprendre
Créer de la beauté au quotidien : un acte de résistance douce
Créer de la beauté au quotidien : un acte de résistance douce
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Créer de la beauté au quotidien : un acte de résistance douce
Manifa Kind
Créer du beau, aujourd’hui, c’est un geste de résistance.
C’est affirmer que le sensible, le raffinement et la poésie ont toujours leur place dans le monde.
Depuis plusieurs décennies, l’art contemporain s’est éloigné du beau.
Le concept, le choc, le malaise ont remplacé l’émotion, la recherche d’harmonie, la lumière.
Et pourtant, un mouvement discret renaît : celui de celles et ceux qui choisissent encore la beauté — non pas comme décor, mais comme langage.
I. Le beau n’est pas superficiel
On a longtemps opposé beauté et profondeur, comme si la recherche esthétique trahissait un manque de sens.
C’est faux. Le beau ne masque rien : il révèle. Il met de la clarté dans le chaos, du silence dans le bruit, du sens dans la matière.
Regarder une œuvre, arranger un espace, écrire une phrase juste — tout cela participe d’un même geste : remettre de l’ordre dans le monde.
Créer du beau, c’est choisir la cohérence, l’attention, l’intention.
☞ Conseil créatif : Entraînez votre regard comme un musicien son oreille.
Prenez le temps d’observer les contrastes, les lignes, les couleurs qui dialoguent.
La beauté naît souvent d’une tension maîtrisée entre les opposés — une lumière douce sur une ombre forte, un détail brut dans un ensemble épuré.
Cherchez l’équilibre, pas le spectaculaire.
II. La beauté comme exigence
Créer du beau demande du courage : celui de ne pas céder à la facilité du “tout se vaut”.
Le beau exige de la justesse, du discernement, une vision claire. C’est un travail de précision, d’équilibre, d’honnêteté.
☞ Conseil créatif : Ne craignez pas le raffinement.
Osez revenir sur votre travail, affiner, épurer, polir. Cherchez la ligne juste, la couleur juste, le mot juste — ceux qui sonnent vrai, pas ceux qui brillent.
La beauté ne naît pas de la perfection, mais de la justesse du ressenti.
III. Habiter la beauté
Créer du beau, c’est aussi façonner un environnement qui nourrit votre regard. C’est choisir la manière dont on habite le monde.
L’espace dans lequel vous vivez influence votre sens esthétique autant que votre énergie créative.
La beauté agit comme une énergie. Elle élève, recentre, apaise.
☞ Conseil créatif : Traitez votre atelier ou bureau comme une œuvre vivante. Affichez vos inspirations, ajustez la lumière, choisissez vos objets.
Plus votre espace vous ressemble, plus vos idées circulent.
IV. Le beau comme résistance
Dans une époque qui glorifie le choc, le clinquant et le bruit, le beau est subversif. Il ne cherche pas à provoquer : il cherche à toucher. Et dans ce simple geste, il s’oppose à la fatigue visuelle, au cynisme, à la laideur du désintérêt.
Créer du beau, c’est croire encore en la capacité de l’humain à produire de l’émotion, de la finesse, de la lumière.
C’est dire : je refuse la banalisation du laid, du vite fait, du sans âme.
Cette résistance est douce, mais radicale. Elle commence chez soi, dans son regard, dans sa manière d’être au monde.
☞ Conseil créatif : Ne cherchez pas à “faire tendance”. Cherchez à faire juste.
Les modes passent, la beauté reste. L’authenticité de votre regard sera toujours plus forte que l’esthétique du moment.
V. La beauté comme lien humain
Le beau crée du lien. Il relie l’intérieur à l’extérieur, l’artiste au spectateur, le geste à la matière. C’est un langage universel: il traverse les cultures, les époques, les frontières.
Quand une œuvre touche, c’est qu’elle a su dire quelque chose d’universel sans bruit.
Quand vous placez une œuvre dans votre salon, ou composez un bouquet, vous ne faites pas que “décorer” : vous dialoguez avec le monde.
Vous affirmez votre goût, votre sensibilité, votre vision.
☞ Conseil créatif : Ne sous-estimez jamais la puissance de la simplicité. Une œuvre n’a pas besoin de tout expliquer.
Laissez des vides, des respirations, des silences. C’est là que le spectateur se glisse.
« La beauté sauvera le monde. » — Dostoïevski
Conclusion — Revenir au beau comme à une vérité
Créer de la beauté au quotidien, c’est affirmer que la grâce, la cohérence et la délicatesse comptent encore.
C’est une philosophie de vie qui ne cherche pas à échapper au réel, mais à l’éclairer.
Peindre, écrire, composer, décorer — autant de gestes qui disent la même chose : le monde peut être brut, mais notre regard, lui, peut rester juste.
Créer de la beauté au quotidien, ce n’est pas nier la complexité du monde, c’est la traverser autrement.
C’est choisir la justesse plutôt que le bruit, l’harmonie plutôt que la frénésie, la profondeur plutôt que la posture.
Le beau n’est pas une fuite, c’est une direction. Et choisir cette direction, aujourd’hui, c’est résister.
☞ Manifa Kind — un univers qui réconcilie émotion, exigence et beauté.
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Comment faire le bilan de son année pour repartir sur des bases claires
5 questions à se poser pour redonner du sens à sa vie
Comment faire le bilan de son année pour repartir sur des bases claires
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Comment faire le bilan de son année pour repartir sur des bases claires
Manifa Kind
Faire le bilan, c’est regarder votre année avec lucidité, gratitude et discernement — pour avancer plus légèr(e), plus aligné(e).
Chaque fin d’année porte en elle une invitation silencieuse : celle de faire le point. Non pas pour dresser un inventaire de réussites et d’échecs, mais pour reprendre conscience du chemin parcouru.
Ce moment d’introspection est un cadeau que vous vous faites : une pause avant le prochain chapitre.
I. Créez un espace propice au recul
Un vrai bilan ne se fait pas entre deux rendez-vous. Il se fait dans le calme.
Choisissez un moment où vous n’êtes pas pressée : un dimanche matin, un après-midi de pluie, une soirée d’hiver. Préparez votre boisson préférée, un carnet, et installez-vous dans un lieu qui vous apaise.
Personnellement, j’aime faire ce rituel dans un café cocon ou chez moi, à mon bureau, avec une playlist douce en fond. Ce moment devient alors une parenthèse, un rendez-vous avec moi-même — un espace où le temps ralentit pour laisser place à la clarté.
☞ Astuce journaling : Commencez toujours votre séance par quelques lignes de gratitude. Cela met votre esprit dans une posture d’ouverture, plutôt que de jugement.
L’objectif n’est pas d’évaluer, mais de comprendre.
II. Relisez votre année avec bienveillance
Plongez-vous dans vos souvenirs. Pour vous aider, feuilletez votre agenda, vos notes, vos photos. Replongez dans les moments-clés : les beaux, les difficiles, les inattendus.
Pour chacun, demandez-vous :
— Qu’est-ce que j’ai compris sur moi ?
— Qu’est-ce que j’aimerais reproduire, ou au contraire laisser derrière moi ?
Cette relecture vous permet de distinguer les fils rouges de votre année : ce qui a nourri votre croissance et ce qui a freiné votre élan.
☞ Essayez cet exercice : Notez trois moments dont vous êtes fièr(e), et trois situations que vous avez dépassées. Célébrer et reconnaître vont toujours ensemble.
III. Identifiez vos saisons intérieures
Chaque année se compose de cycles : expansion, ralentissement, introspection, renaissance.
Repérez-les. Quelle a été votre saison d’abondance ? Celle de transformation ? Celle de pause nécessaire ?
Cette cartographie émotionnelle vous aide à comprendre votre propre rythme, au lieu de le subir. Certaines périodes vous ont demandé du courage, d’autres du lâcher-prise. Toutes ont eu un sens.
Personnellement, je vis au fil des saisons :
— Hiver : repos, recul, gestation
— Printemps : projets, idées, relance
— Été : expansion, visibilité
— Automne : bilan, gratitude, recentrage
☞ Astuce journaling : Fermez les yeux et repensez à votre année comme à un film. Quelles images surgissent ? Les visages, les lieux, les émotions fortes ?
Notez-les sans ordre précis, puis attribuez à chaque souvenir une “saison intérieure” : ce qu’il a éveillé en vous — éclosion, pause, tempête, récolte.
Relisez ensuite votre liste : vous verrez que votre année suit un mouvement naturel, parfois invisible au premier regard.
C’est une manière douce de redonner du sens au temps qui passe : il n’y a pas eu de stagnation, seulement des passages.
« Il y a un temps pour semer, et un temps pour laisser germer. »
IV. Faites la paix avec ce que vous laissez derrière vous
Un vrai bilan n’est pas une simple liste de souvenirs et d’émotions. C’est une clôture émotionnelle.
Prenez le temps d’écrire une page intitulée : “Je décide de laisser ici…”
Listez tout ce que vous ne souhaitez plus emporter : culpabilité, perfectionnisme, projets épuisants, attentes irréalistes. Chaque mot écrit est un poids en moins.
Ensuite, écrivez une seconde page : “Je choisis d’emporter avec moi…”
Gratitude, confiance, intuition, clarté.
Vous transformez le passé en tremplin. Vous identifiez et verbalisez ce qui compte pour vous.
☞ Outil recommandé : Ce rituel trouve toute sa force lorsqu’il est posé dans un cadre clair.
C’est précisément pour cela que j’ai créé le Reset Journal : un espace guidé pour faire le point, libérer le superflu et clarifier vos intentions
V. Redéfinissez votre direction pour l’année à venir
Une fois le terrain nettoyé, place à la vision.
Demandez-vous :
— Quelle est l’intention principale de mon année à venir ?
— Qu’est-ce que je veux ressentir dans un an ?
— De quoi ai-je besoin pour y arriver ?
Ne cherchez pas des résolutions parfaites, cherchez des directions claires. Le sens se construit à partir de ce que vous décidez d’honorer.
☞ Astuce journaling : Écrivez une phrase-guide pour votre année, ou un mot : une intention qui résume votre état d’esprit.
Par exemple : Sérénité. Expansion. Audace. Présence.
Relisez-la chaque mois. Elle deviendra votre ancrage.
VI. Passez du bilan à l’action
Le plus beau bilan reste stérile sans passage à l’action. Choisissez trois actions concrètes qui incarnent votre intention :
— Simplifier votre emploi du temps.
— Relancer un projet créatif ou un projet qui vous tient à coeur.
— Reprendre une habitude qui vous fait du bien.
Inscrivez-les dans votre agenda.
Votre vie change quand vos priorités deviennent visibles.
Conclusion — Clôturer pour mieux recommencer
Faire le bilan de son année n’est pas un exercice comptable. C’est un acte d’honnêteté et de douceur envers soi-même. U n moyen de tourner la page sans la refermer trop vite.
Chaque réponse, chaque prise de conscience, chaque non-dit posé sur le papier devient une graine. Et l’année suivante n’est rien d’autre qu’un terrain prêt à les accueillir.
Prenez ce temps. Il vous appartient.
Et laissez votre nouvelle année commencer sur des fondations claires, apaisées, vivantes.
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5 questions à se poser pour redonner du sens à sa vie
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5 questions à se poser pour redonner du sens à sa vie
Manifa Kind
Il y a des périodes où tout semble flou.
Vous faites ce qu’il faut, vous cochez les cases, et pourtant, quelque chose s’éteint peu à peu à l’intérieur.
Ce n’est pas un manque de motivation, ni une crise passagère: c’est souvent un appel silencieux à vous réaligner.
Redonner du sens à sa vie ne se fait pas d’un coup. Cela commence par des questions simples, mais honnêtes. Des questions capables de percer la surface du “tout va bien” pour retrouver ce qui vous anime vraiment.
Prenez un carnet, un moment de calme, et laissez ces cinq questions vous guider.
I. Qu’est-ce qui me nourrit vraiment aujourd’hui?
Le sens ne se trouve pas dans les grands changements, mais dans ce qui vous fait vibrer au quotidien.
Demandez-vous :
— Qu’est-ce qui me donne de l’énergie ?
— Quelles activités, quelles personnes, quels moments me rendent légèr(e), curieuse, vivant(e) ?
— Faites deux colonnes : ce qui me nourrit / ce qui m’épuise.
Regardez la vérité en face. Trop souvent, nous remplissons nos journées d’obligations qui n’ont plus de place dans notre vie actuelle. Ce n’est pas grave : c’est le point de départ.
☞ Astuce journaling : Dans votre Luck Love Gratitude Journal, notez chaque soir un moment qui vous a nourri(e). En une semaine, des motifs apparaissent. Vous saurez où diriger votre énergie.
II. Quand ai-je cessé de m’écouter?
Il y a ce moment où l’on a commencé à faire taire sa propre voix. Pour être aimé(e), accepté(e), rassuré(e). Pour ne pas décevoir. Mais à force d’écouter les attentes extérieures, on oublie les siennes.
Revenir à soi, c’est oser entendre ce que vous évitez d’admettre : ce travail qui ne vous inspire plus, cette relation qui ne vous ressemble plus, cette fatigue que vous minimisez depuis trop longtemps.
☞ Essayez cet exercice : Chaque matin, écrivez sans filtre pendant dix minutes. Laissez couler les mots, même ceux qui n’ont pas de sens au début. L’écriture libre agit comme un miroir : elle reflète ce que vous refusez de voir.
III. Quels moments de ma vie m’ont fait me sentir pleinement vivant(e)?
Repensez à ces instants où vous étiez totalement présent(e) : une marche dans la nature, un projet qui vous passionnait, une rencontre qui a tout changé.
Qu’avaient-ils en commun ? Liberté ? Création ? Transmission ?
Ces souvenirs révèlent vos valeurs fondamentales — ce qui donne de la direction à votre existence. Ils ne sont pas là pour nourrir la nostalgie, mais pour vous rappeler ce qui compte encore.
☞ Astuce journaling : Replongez dans d’anciennes photos, carnets ou projets. Notez ce qui, encore aujourd’hui, fait battre votre cœur. C’est votre boussole.
« Ce n’est pas le bonheur qu’il faut chercher, mais ce qui nous rend vivants. » — Anonyme
IV. Qu’est-ce que j’aimerais transmettre si tout était possible?
Quand on parle de sens, on parle souvent de soi. Mais le véritable sens se trouve dans ce que l’on offre. Ce que vous créez, enseignez, partagez ou incarnez laisse une trace.
Demandez-vous : Si je pouvais transmettre une seule chose au monde, quelle serait-elle ?
Cela peut être une idée, une émotion, une façon de voir la beauté. Pas besoin d’un grand geste : parfois, c’est simplement votre manière d’être au monde qui inspire.
☞ Astuce journaling : Écrivez une lettre à votre “vous” du futur. Racontez-lui ce que vous aimeriez qu’elle ait osé faire. Laissez la sincérité prendre le pas sur la perfection.
V. À quoi ai-je besoin de dire non ?
Redonner du sens, c’est aussi redéfinir ses limites. Chaque oui qui ne vous correspond plus éloigne de ce que vous désirez réellement.
Derrière le mot non, il n’y a pas de culpabilité, mais de la clarté. Dire non à ce qui vous vide, c’est dire oui à votre paix, à votre créativité, à votre énergie vitale.
Faites la liste des engagements, relations, habitudes qui ne résonnent plus. Et décidez d’en libérer au moins une, dès cette semaine. Vous verrez à quel point le simple fait d’alléger crée de l’espace pour le sens.
Retrouver votre direction intérieure
Le sens ne se trouve pas dans une méthode ou une révélation. Il se construit jour après jour, à travers les choix, les mots, les gestes.
C’est un dialogue intime avec vous-même : que voulez-vous vraiment honorer dans votre vie ?
Ces cinq questions ne sont pas un test à réussir, mais un point de départ. L’important n’est pas d’avoir les réponses, mais de vous autoriser à chercher.
Et si vous sentez le besoin d’un cadre pour continuer ce travail d’introspection, le Reset Journal a été conçu pour cela: un espace clair, apaisant, où chaque page vous guide vers plus de lucidité et de direction.
☞ Le Reset Journal : un compagnon de clarté pour transformer le flou en vision concrète.